STOP A LA DICTATURE DES IDEOLOGUES NEOLIBERAUX

Publié le par LA SAVOIE AVEC SEGOLENE ROYAL


"La négation de l'idée industrielle est la spéculation."
Henry Ford




VOS REACTIONS :



 Posté par TOURNIER le 06/06/2008 16:39
Dans le capitalisme, il y a deux vices : la spéculation et l'héritage qui sont tous les deux un enrichissement sans cause ! mais pour l'attenuer, car le faire disparaitre est impossible, cela ne sert à rien d'en faire des boucs émissaires, si on ne recherche pas la CAUSE ... Et pour le moment, on n'en prends pas le chemin !


 Posté par
gallycyborg le 06/06/2008 16:58
@ Tournier : la cause n'est pourtant pas dure à trouver : avoir remplacer le risque de l'entrepreneur, qui lui fait avancer le système en produisant de la richesse, par un nouveau culte du veau d'or qui voit le pognon comme un but, une finalité, et non un moyen. Pour arréter ce vice, il faudrait de toute urgence revenir à un principe simple : l'actionnaire ne doit avoir qu'un pouvoir limité sur la conduite de l'entreprise dont il possède des actions, et ne doit certainement pas pouvoir mettre un technocrate sans âme à la tête de celle-ci dans le seul but de la saigner le plus vite possible.

Le jour où les états seront capables de comprendre qu'un milliardaire est infiniment moins rentable pour l'économie qu'une multitude de citoyens à l'aise financièrement, le jour où ils ne l'aisseront plus les banquiers biaiser le système boursier par l'introduction de produits financiers imcompréhensibles pour l'immense majorité, même des spécialistes du domaine, qui n'offrent d'intérêt que pour ceux souhaitent prendre certains pour s'enrichir à outrance tout en faisant porter le risque sur les épaules des pékins voulant juste vivre et travailler tranquillement, le jour où les lobbies et autres groupes de pressions seront interdits, et qu'un politique reconnu vendu à ceux-ci aura une punition à la hauteur des dégats qu'il a causé dans la vie des citoyens qu'il était censé représenter (10 ans ferme minimum + interdiction définitive de faire de la politique, même en temps que simple élément de l'appareil de son parti, et pas les tapes sur les doigts qu'ils prennent dans le meilleur des cas), ce jour là, peut être, le capitalisme pourra être sauvé.

Nous n'en prenons pas du tout le chemin, bien au contraire ...(cf l'autre imbécile parisianiste de Delanoë : il devrait aller un peu sur les quais de sa ville, il y trouverait les fonctionnaires de sa propre mairie qui vivent sous les ponts entre autres grace à la "merveilleuse" politique néo-libérale menée depuis 20 ans par lui et ses acolytes...)


 Posté par sergio le 06/06/2008 22:02
la speculation et l'ultra liberalisme qui la permet sont de l'ultra barbarie meme planqués derriere leurs ecrans d'ordinateurs les speculateurs tuent ....!
il serait urgent que le "politique" reprenne le dessus sur l'economie qu'halliburton carlyle et autres wendel finances disparaissent !
l'argent n'est qu'un moyen de paiement faudrait pas l'oublier !



 Posté par
joss le 07/06/2008 10:30
" Le nombre des pauvres sur terre sera réduit de moitié à l'horizon de l'an 2015. La prophétie ne vient pas d'un gourou messianique annonçant un monde meilleur dans un proche avenir. Cette annonce révolutionnaire pour la société des hommes a été faite par les chefs d'État et de gouvernement réunis à New-York du 6 au 8 septembre 2000 à l'occasion du sommet dit " du Millénaire ".
C'est en marche. La famine est en train de régler le problème pour quelques millions d'individus. Après on pourra rouler au bioéthanol.


 Posté par
Manon le 07/06/2008 23:19
Les marchés sont de plus en plus contrôlés par l'oligarchiedes hyper-riches: oligopole de quelques méga-groupes; demande ultra-hiérarchisée allant des exclus (les 5 à 10 millions qui meurent de faim chaque année dans l'indifférence générale) jusqu'aux ultra-riches qui se gavent jusqu'à plus soif.


La réponse est politique. La Droite fait la politique de l'oligarchie. Encore faut-il que la Gauche ne se laisse plus imposer ses candidats par des sondages ultra-bidon financés par l'oligarchie.



 Posté par
Dominique le 08/06/2008 00:22
Il n'y a pas de dictature des spéculateurs.

Une dictature, c'est un mode de gouvernement. Les spéculateurs sont d'une indifférence totale au devenir du globe; celui-ci est devenu un casino, ils veulent faire sauter la banque, non prendre la direction du casino. Certes ils sont ravis des règles du jeu actuelles, la globalisation démultiplie leurs gains et leurs risques; mais ils ne sont pas les auteurs de ces règles. Ce sont les idéologues de l'ultralibéralisme dogmatique, aveugle aux faits, plaquant des modèles abstraits sur la réalité, qui leur ont taillé cette superbe table de chemin de fer ou de baccara. Pire, nombre des plus gros et des plus efficaces spéculateurs ne sont que les honnêtes gestionnaires d'intérêts qu'ils ne peuvent préserver de l'érosion spéculative qu'en spéculant eux-memes.

Ce ne sont pas les pontes qu'il faut pendre, c'est le casino qu'il faut fermer. Ou tout au moins soumettre au même niveau de règles que ses honnêtes concurrents de Vegas ou Monte-Carlo.

La taxation des transactions financières selon un taux progressif fonction de leur degré d'éloignement de l'économie "réelle" relevait, il y a dix ans, de l'utopie; elle est aujourd'hui parfaitement possible.


 Posté par Manon le 08/06/2008 16:20

La Gauche libérale semble être une officine de la droite "libérale" réactionnaire.

Pourquoi tous les pays riches ont subventionné fortement leur agriculture depuis 60 ans au moins? C'est toujours le même discours: faites ce que je dis, faites pas ce que je fais.
Le "libre marché" a été imposé par le diktat des pays riches majoritaires au FMI et à la Banque mondiale aux pays pauvres les plus dépendants, surtout Afrique-Asie.

Le résultat est l'inverse de celui attendu par l'idéologie des assassins en costard cravatte.
Pour les pays riches pas de problème, ils se sont protégés.
Pour les pays pauvres qui ont obéi à leus maîtres on observe sur 30 ans la tendance dominante à la chute des cours des produits agricoles non alimentaires exportés depuis 1974-80 selon les cas. La part de la valeur ajoutée qui va au pays producteur , particulièrement aux paysans est de moins de 10%.
Un DETAIL qu'oublient les assasssins néo-libéraux et oligarques est que la " loi" de l'offre et de la demande ne fonctionne correctement qu'en cas de concurrence pure et parfaite et quand les citoyens ne sont pas réduits à la misère l Sinon celà s'appelle la dictature de l'oligarchie.
Donner la priorité aux besoins fondamentaux c'est refuser les règles du laisser faire l'exploitation et l'oppression en vigueur aujourd'hui.
Voir notamment Jean Ziegler "L'empire de la honte" Poche.


SOURCE : MARIANNE 2

 



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