ENFIN LIBE OUVRE TIMIDEMENT LA PORTE A L'INTELLIGENCE !

Publié le par Giovanni Andy

Lionel Jospin dans l’impasse
L’ancien leader socialiste et candidat malheureux à la présidence en 1995 et 2002 persiste et signe dans son refus de remise en question.
Par Charles Fiterman, ancien ministre.
source : Libération
   
 
L’attaque virulente lancée par Lionel Jospin à l’encontre de Ségolène Royal constitue une faute politique majeure.
Faute de méthode d’abord. Lionel Jospin veut écarter la candidate socialiste de 2007 de l’avant-scène politique et de la candidature en 2012. Il devrait savoir, puisqu’il dit la connaître, que l’agression va plutôt l’inciter à vouloir relever un défi aussi provocant. Il va rendre plus difficile un examen critique collectif sérieux de ce qui s’est passé, et obliger à des prises de distance avec la parole inconvenante du maître à penser qu’il veut être. A vouloir juger des capacités de quelqu’un à l’aune d’un résultat électoral, il prend un terrible risque, car la comparaison entre 2002 et 2007 ne plaide certes pas en sa faveur. Comment comprendre un tel aveuglement ?
Faute sur le fond surtout. Ce qui a manqué et ce qui manque encore au Parti socialiste, c’est avant tout un projet politique fondé sur ses valeurs et inscrit dans le XXIe siècle, capable de constituer ainsi une alternative mobilisatrice à la politique de la droite. Un travail avait été engagé dès 1994 en vue de construire à gauche un tel projet sous le label des «assises de la transformation sociale». Or Lionel Jospin qui a d’abord pris appui sur cette initiative l’a par la suite fait interrompre et n’a jamais depuis ni permis ni favorisé sa reprise.
Il a fait perdre une douzaine d’années à son parti et à la gauche tout entière. Il s’est contenté de quelques interventions personnelles et a laissé sans réponse pertinente en 2002 le besoin de proposition d’une véritable perspective politique, ce qui est la cause centrale de la défaite. Il a voulu en 2001 une inversion du calendrier électoral qui a donné le résultat que l’on sait et qui a accentué la présidentialisation et la personnalisation du système politique, favorisant toutes les dérives médiatiques de la campagne de 2007.
Pour ces raisons, je considère Lionel Jospin comme le premier responsable du déficit de projet dont souffre aujourd’hui le Parti socialiste. Cherche-t-il à le faire oublier avec une diversion grossière ? Et puis, il y a la faute de savoir vivre ensemble. C’est peut-être la plus irrémédiable.
En 2002, le projet rassembleur fait défaut, la gauche plurielle se délite, Lionel Jospin perd… et il s’en va. Le peuple de gauche lui a manqué, il n’a pas su reconnaître ses mérites. Lionel Jospin regrette très vite son départ et passe les années qui suivent à tenter d’organiser son retour, en faisant peser sur le parti son ombre tutélaire. Et voilà qu’une «moins que rien» surgie de nulle part se lance dans le vide existant et se fait désigner candidate, s’octroyant au surplus le droit de faire l’inventaire de l’héritage de son prédécesseur.
Pour couronner le tout, le premier secrétaire, sollicité, ne lance pas l’appel au retour du partant d’hier. Une telle outrecuidance ne pouvait rester sans suite. Lionel Jospin remâche son ressentiment et se venge. On ne peut que s’interroger sur les ressorts d’une attitude aussi affligeante. Elle n’aura pour seul effet que d’enfoncer définitivement Lionel Jospin dans l’impasse qu’il a lui-même choisie.
Tournons la page et passons, comme nous y a appelé François Hollande à La Rochelle, au travail d’élaboration d’un projet politique porteur des changements attendus par le pays et d’un parti libéré de ses entraves, capable de réaliser autour de lui un rassemblement victorieux. L’avenir est ouvert. 
 
JIPI JE N'EN CROIS PAS MES OREILLES
Celui qui a menné jean marie lepen au deuxiéme tours des éléctions présidentiel, celui qui a dit " je quitte le vie politique " , celui qui tombe devant les portes et qui crache dans la soupe , monsieur se permet de sortir de son ile pour venir casser les pates a ségoléne ,je crois que la france rit , merci un nouveau comique est né a quand le show , comme comique je lui met 10 comme politique je met -10 , merci a vous quand meme pour nos zigomatiques . Jean philippe ex de droite devenu socialiste grave a ségoléne mais qui redeviendra peut etre de droite a cause du clown ? a siuvre Lundi 01 Octobre 2007 - 17:32
DocteurHO Dans l'adversité
Devant un problème, on fait face. Que ce soit dans la vie de tous les jours ou en politique. Etre un homme c'est faire face surtout quand il ne s'agit que d'une deception. Celle de 2002 etait-elle insurmontable à ce point? N'importe quel problème à résoudre au gouvernement n'est-il pas plus sérieux que le problème d'ego de notre si peu courageux candidat défait de 2002. Il est bien tard pour venir donner des leçons à une candidate qui, elle, continue à se battre. Lundi 01 Octobre 2007 - 17:23
Bruno Suicide
Arretons de nous déchirer les uns , les autres . Pendant ce temps , la droite se mobilise et certains d'entre eux doivent se taper sur le ventre devant le désordre qui illustre la gauche actuellement .Serrons nous les coudes plutot que de nous chercher des pous sur la tête . Lundi 01 Octobre 2007 - 17:12
Bernard Jospin est hors jeu
Pour moi son abandon de la vie politique après son échec aux présidentielles a été une reconnaissance de son impuissance à relever le défi qui était alors posé au parti socialiste. Il a perdu alors toute crédibilité. Il n'est donc plus souhaitable, à mes yeux, de considérer sa parole comme crédible. Abandonnons le à ses radotages. Lundi 01 Octobre 2007 - 14:45
Jam33 Belle remise en place
Quel orgueil en efffet chez Jospin, et quel aveuglement envers ses propres erreurs ! Une petite remise en place ne sera pas de trop pour faire perdre à M. Jospin ses idées de grandeur (perdues) Lundi 01 Octobre 2007 - 14:41

New Labour On pense ce qu'on veut...
de Fiterman mais ça n'enlève rien à la justesse de ses propos. Car si Royal a des défauts elle ne mérite pas le ressentiment haineux jospinien. Elle ne mérite pas d'être érigée en mal absolu. Comme l'a si bien dit Valls samedi chez Ruquier, la seule rénovation proposée par Jospin est le retour en arrière. Ses qualités de réflexion font bien plus mouche lorsqu'il évoque le mirage des heures sup' détaxées: il sert la Gauche alors. Parce que concernant Royal il exagère autant ses défauts que certains pro-Ségo exagèrent ses qualités... Lundi 01 Octobre 2007 - 14:19
Xavier Excellente analyse
Bravo Mr Fiterman ! Enfin une vision objective et constructive. Adieu les commentaires plus empreints de jalousie et d'amertume que de perspicacité et d'évolution. Lundi 01 Octobre 2007 - 14:03
jeff oui ROYAL
Jospin est évidemment déçu .. et dépassé ce qui rend son analyse totalement fausse . OUI ségoléne à toute les qualité pour devenir la chef de file du parti sociaiste et la future candidate . c'est une femme , clairvoyante Elle refuse le compromis aime le travail en équipe , est ouverte aux alliances , a une analyse parfaite de la diplomatie est une gauchiste orthodoxe etc .. GARDONS là contre tous cesjournalistes , philosophes , experts etc .. elles est meilleurs qu'eux ! c'est une  Lundi 01 Octobre 2007 - 13:59
Louise L'orgueil démesuré de Jospin
En effet,M.Jospin devrait se faire tout petit,et lorsqu'il dit qu'en 1995,il a porté le PS au pouvoir lors des législatives ,il doit bien savoir que l'ombre de Mitterand s'étendait sur lui...Un peu d'humilité,que diable ! Quoiqu'il en soit, ses injustes attaques envers S.Royal ne sont pas à son honneur. Lundi 01 Octobre 2007 - 13:57
Toulousaine Bravo monsieur le Ministre
Je vous salue, et, j'approuve votre analyse salutaire. Ségolène s'est battue, et, bien battue. N'en déplaise à tous les pisses-vinaigre de droite comme de gauche, pour moi, elle est l'espoir de demain. Je la soutiendrais jusqu'au bout avec d'autres camarades. monsieur Jospin, parle, parle à la radio à la télé. Il aurait mieux valu pour lui, qu'il prenne la parole quand il était aux affaires, expliquant aux Français qu'elle était sa politique, et, quels en étaient les résultats à attendre. Mais, il était trop orgueilleux. Et, l'on sait où l'a conduit son orgueil, son échec, sa fuite, nous laissant nous socialistes désemparés.  Lundi 01 Octobre 2007 - 13:17
Hélène oui merci aussi à Charles Fiterman
...qui recadre bien, ce qu'aucun dirigeant ou "leader" socialiste n'ose faire, car co-responsable. L'air est plus frais ce matin, ouf ! Lundi 01 Octobre 2007 - 12:51
JOHN_G Merci M. Fiterman !
Bravo pour votre chronique M. Fiterman. J'ai encore écouté M. Jospin hier à la télévision et j'ai été une fois de plus déçu. Il est tout d'abord incapable d'assumer ce qu'il a écrit ("personnage second","pas taillée pour le rôle"), refusant à chaque fois de prononcer et surtout de commenter ces phrases, alors qu'il dit ne pas "retirer un mot". Ensuite, il refuse catégoriquement de revenir sur 2002 en répétant inlassablement qu'il est le seul à avoir fait gagner la gauche à part Mitterrand (des législatives, c'est très différent d'une présidentielle à ce que je sache...) et que c'est la faute des autres en 2002, pas de lui. Le pire, c'est qu'il ne condamne pas fondamentalement les grandes orientations politiques de Ségolène Royal sur le travail, sur l'économie, sur la sécurité. Il ne supporte simplement pas le personnage. Voilà pourquoi la voix de M. Jospin ne sert plus malheureusement à rien, dans la mesure où sa hargne irrationnelle à l'encontre de Mme Royal l'empêche de réfléchir sereinement.  Lundi 01 Octobre 2007 - 12:03
Chacal La FORFANTERIE de Lionel Jospin...
Bravo à Fiterman pour cette analyse ciselée et incroyablement lucide ! Le courage de Ségolène Royal ((singulièrement durant cette campagne de 2007) est inversement propotionnel à la lâcheté de Jospin au soir du 1er (!) tour de 2OO2 et ...depuis.. Il a pris la fuite, elle s'est battue. Elle a su rallier des milliers de français sur son nom etcelui du PS, il se comporte en diviseur pitoyable inconscient de la situation et inconsolable de ne plus être dans les arcanes du pouvoir. Le procès que Jospin fait à SR se résume en un cruel constat classique: le maître, dépité, ne se rend même plus compte que l'élève l'a dépassé. Aveuglé par une rage pathétique, il n'est même pas capable d'analyser les méthodes parfois audacieuses de Royal qui a été, chaque jour durant la campagne, en demeure de trouver des parades aux innombrables dégâts engendrés, en amont, précisément PAR Lionel Jospin ! Comble du cynisme de cet homme, il gagne du fric sur le dos d'une femme exemplaire (et comble de l'ironie, c'est aussi grâce à ELLE que l'on parle encore un peu de LUI...). En conclusion, qu'il ne se fasse aucune illusion: Ségolène Royal est POPULAIRE. Jospin ne l'a JAMAIS été ! Lundi 01 Octobre 2007 - 10:23
Didier Un peu de décence, SVP,  surtout quand on a perdu les pédales au soir du 21 avril. Que le PS désigne surtout des jeunes dirigeants qui montrent l'exemple avec un train de vie modeste, le non cumul des mandats et une remise en cause des divers avantages financiers scandaleux des parlementaires. Après cela les absentionnistes réfléchis voteront peut-être à nouveau PS Lundi 01 Octobre 2007 - 07:56
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